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Les Iraniens devaient voter vendredi pour remplacer le président défunt Ebrahim Raïssi, tué dans un accident d'hélicoptère en mai. "Au cours du mois dernier, l'Iran a annoncé des mesures visant à étendre son programme nucléaire d'une manière qui n'a aucun objectif pacifique crédible", a affirmé le secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken, dans un communiqué.
"Les mesures prises par l'Iran pour augmenter sa capacité d'enrichissement sont d'autant plus préoccupantes que l'Iran continue de ne pas coopérer avec l'AIEA (Agence internationale de l'énergie atomique, ndlr) et que des déclarations de responsables iraniens laissent entendre que la doctrine nucléaire de l'Iran pourrait être modifiée", a-t-il ajouté.
Les sanctions, prises "en réponse à l'escalade nucléaire" de Téhéran, visent trois compagnies maritimes des Emirats arabes unis ayant transporté du pétrole et des produits pétrochimiques iraniens, selon le communiqué. Elles visent également 11 navires associés à ces trois compagnies qui deviennent des biens bloqués. Les trois compagnies maritimes concernées sont Sea Route Ship Management, Almanac Ship Management et Al Anchor Ship Management.
L'AIEA a récemment déclaré que l'Iran continuait d'accroître ses capacités nucléaires, enrichissant de l'uranium jusqu'au niveau élevé de 60% - tout près de la qualité militaire - tout en continuant à accumuler d'importants stocks d'uranium.
Les Etats-Unis et les puissances occidentales craignent que Téhéran ne cherche à mettre au point une arme nucléaire, ce que l'Iran nie. Mardi, les Etats-Unis ont imposé des sanctions économiques à l'encontre d'un réseau bancaire parallèle lié au régime islamique d'Iran, et destiné à contourner les sanctions et à fournir un accès au système bancaire international.
Ces sanctions signifient que ces entités ne sont plus autorisées à effectuer des transactions financières avec les Etats-Unis, et que leurs avoirs éventuels sont gelés.